Les six dimensions du mieux-être
Les six dimensions du mieux-être physique, émotionnelle, intellectuelle, spirituelle, professionnelle et sociale – ont de l’importance en soi, mais leur interrelation l’est encore davantage.
Par exemple, un enfant qui fait de l’activité physique a plus de chance de réussir à l’école.
Les personnes âgées qui sont actives sur le plan social sont plus susceptibles d’être en bonne santé physique et mentale.
Ainsi, le mieux-être est un processus holistique qui reflète l’étendue et la richesse de notre expérience sur le plan individuel, familial, professionnel et social.
Le mieux-être, sur le plan physique, c’est posséder la force, la souplesse et l’énergie nécessaires pour vaquer à ses occupations quotidiennes à la maison, au travail et dans ses loisirs sans se sentir trop fatigué ou épuisé. C’est aussi adopter de saines habitudes (par exemple, être actif chaque jour, dormir suffisamment, bien s’alimenter) et éviter les comportements nuisibles pour la santé (comme l’usage du tabac et la consommation excessive d’alcool.
Le mieux-être, sur le plan émotionnel, c’est être bien dans sa peau et être capable de reconnaître, d’accepter, de comprendre et de partager avec les autres, de façon constructive, ses sentiments (amour, espoir, tristesse, crainte et colère) et être en mesure de faire face aux défis que la vie nous réserve.
Le mieux-être, sur le plan intellectuel, c’est faire preuve de curiosité et s’engager dans une démarche d’apprentissage à vie. Cela passe par la recherche de nouvelles idées et expériences, l’acquisition de nouvelles compétences et l’élargissement de ses connaissances.
Le mieux-être, sur le plan spirituel, c’est être capable de vivre en paix et en harmonie, de mettre ses valeurs en pratique et de trouver un sens à sa vie. C’est faire preuve de gratitude et de tolérance, garder espoir et savoir pardonner. Pour cela, il faut avoir une bonne estime de soi et entretenir de bonnes relations avec les autres, aimer la nature ou, pour certains, croire en une force supérieure.
Le mieux-être, sur le plan professionnel, c’est trouver son épanouissement personnel dans des activités quotidiennes intéressantes, que ce soit au travail, rémunéré ou non, dans son rôle de parent et dans les soins donnés aux enfants, dans les tâches domestiques ou comme bénévole.
Le mieux-être, sur le plan social, c’est être capable de nouer et d’entretenir des relations positives, respectueuses et enrichissantes avec les autres. C’est aussi savoir offrir et recevoir de l’aide, et ne pas hésiter à prendre les mesures qui s’imposent pour que le quartier et la collectivité où l’on habite soient des endroits où il fait bon vivre.
Il est important de comprendre que le mieux-être va au-delà de ce que nous pensons, sentons et faisons individuellement. Notre mieux-être dépend aussi des choix et des occasions qui se présentent à la maison, à l’école, au travail et dans nos loisirs, et qui peuvent exercer une influence positive ou négative.